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Les philosophes de Côte d’Ivoire, réunis au sein de l’Association Ivoirienne des professeurs de philosophie(AIPP) ont organisé, en collaboration avec l’UVCI, un colloque international sur la philosophie avec pour thème : philosophie et numérique : enjeux et défis, dans ses locaux du 04 au 05 Août 2022.

Créée dans les années 1980 par des anciens de la philosophie, dont le prof. KONATE Yacouba qui a prononcé la conférence inaugurale de ce colloque, L’Association Ivoirienne des Professeurs de Philosophie présidée actuellement par le prof. DION Yodé Simplice, a pour mission de faire la promotion de cette discipline dans les lycées et collèges et même au supérieur, afin que le concept et les objectifs de la philosophie soient bien perçus par tous,de mener des réflexions sur des thématiques sociétales pour en déceler les potentialités et les limites dans le but d’éduquer, de guider et d’orienter la société. Vu dans ce sens, plus besoin de se poser la question de savoir pourquoi un colloque des philosophes sur le numérique.

Ce colloque a été un atelier de réflexions sur les grands axes du numérique pour comprendre le thème, analyser les avantages du numérique, dont l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire est un exemple indéniable, mais aussi cerner ses limites.

Pendant ce colloque, le Directeur Général de l’Université de Côte d’Ivoire, le professeur KONE Tiemoman a animé une conférence sur le thème : à quoi sert le numérique dans un monde qui a faim ? Pour lui, le numérique a toute sa place dans un monde qui a faim c’est-à-dire dans les pays en voie de développement qui gagneraient à s’impliquer davantage dans le numérique, car le numérique est le trésor qui pourrait booster le développement de ces pays et contribuer à leur épanouissement et à leur essor continuel.

A l’issue de ce colloque les recommandations suivantes ont été faites entre autre encourager les universités, grandes écoles, lycées et collèges publics et privés à s’approprier l’expertise de l’UVCI pour instaurer le numérique dans leurs maquettes de formation ; créer des applications adaptées aux valeurs et réalités africaines ; encourager les Etats à prendre des dispositions financière, humaines et matérielles, afin de renforcer l’usage du numérique dans le secteur éducation-formation ; vulgariser les textes juridiques qui encadrent l’usage d’internet et des réseaux sociaux et construire un numérique responsable à caractère éthique, afin d’emmener les utilisateurs à rechercher le bien dans tous les domaines.

Il faut noter que ce colloque vient à point nommé pour relever que la révolution numérique est un défi que l’Afrique doit relever si elle veut être dans le train du développement et se faire une place de choix à la table des discussions.