Le Professeur BAKAYOKO-LY Ramata présente au CESEC les défis majeurs du MESRS d’ici à 2025
Au pupitre du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel (CESEC), le Professeur BAKAYOKO-LY a exposé les grands axes et les perspectives du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique relatifs au Plan National de Développement 2016-2025. C’était le mercredi 20 juin 2018 à l’auditorium de l’institution.
Après une présentation faite par le Ministre Charles Koffi DIBI, Président du CESEC, qui a montré clairement les raisons de la présence du Professeur Bakayoko LY, eu égard à son parcours universitaire qu’il qualifie de ‘’brillant’ ’et de ses nombreuses distinctions nationales et internationales. Son intervention au pupitre des grandes rencontres du CESEC en qualité de Ministre de l’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique se décline en contextes démographique ; socio-économique, académique et de recherche. L’on retient de sa présentation, 10 défis majeurs pour un enseignement supérieur compétitif et de qualité. Il s’agit entre autre de l’employabilité et de l’insertion socio-professionnelle des apprenants, la mise en place d’une unité de recherche de médicaments, l’acquisition des infrastructures et équipements scientifiques et techniques de pointe avec en appui une bio banque régionale de la CEDEAO pour l’élaboration des vaccins et faire des tests conservatoires ; le développement du numérique éducatif avec la création de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire, une véritable fierté du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui vient résoudre le problème du sureffectif de nos universités, car dit-elle « nous ne sommes pas encore à la massification et ce sont autant de chantiers déjà réalisés en si peu de temps », dixit la Ministre. En perspectives, la poursuite du programme des universités avec la création de deux nouvelles universités dans les villes de Bondoukou et de San Pédro d’ici à 2020. « Nous sommes passés de 5 universités à la sortie de crise, à 7 universités en 2018 et que dans les perspectives, nous aurons 9 universités en 2020 et jusqu’en 2025, nous atteindront la barre des 14 universités ». a-t-elle déclaré.
Ce sont des villes comme Adiaké, Abengourou, Odienné et Dabou qui verront en leur sein la création de nouvelles universités Publiques.
Cette projection s’appuie sur une démarche qualité aussi bien au niveau des universités publiques qu’au niveau des grandes écoles privées.
Elle précise que « toutes ces réformes ne seront possibles et réalisables que sur un campus pacifié ».
Selon elle, une évaluation des établissements est plus qu’un impératif afin de les amener à l’accréditation. Cela sera possible avec un contrat de performance qui lie l’Etat aux établissements. L’Etat s’engage d’une part à mettre les moyens à disposition et les établissements s’assurent d’autres part des résultats.
Le Plan National de Développement 2016-2025 de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique mis en place par le ministère de tutelle sous l’autorité du Premier ministre comporte 6 six axes stratégiques que sont :
Le développement des infrastructures, la gouvernance, la qualité de la formation en vue d’une insertion socio-professionnelle, l’axe de la recherche scientifique d’excellence au service du développement, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et l’axe de la promotion d’une communauté d’enseignants chercheurs au cœur du développement de la nation.
L’enjeu des universités au niveau de la recherche, sera d’apporter des innovations afin de faire d’elles des universités entrepreneuriales, qui vont transformer des savoir-faire en produits sociaux ou commercialisables.
Pour terminer son propos, elle a réaffirmé son engagement et celui de son équipe pour un enseignement supérieur de qualité, pertinent et une recherche d’excellence au service de la nation.